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28/01/2019 | Les 2èmes Rencontres de l’alimentation durable

Lors des rencontres de l'alimentation durable 2ème édition (28 janvier 2019) par la fondation Daniel et Nina Carasso, un atelier a abordé plusieurs méthodes permettant d’évaluer l'impact des projets alimentaires à l’échelle des territoires. Cela constitue un enjeu clé pour accélérer leur diffusion, améliorer leur pérennité et convaincre les décideurs.

Cet atelier organisé par le RMT (Réseau Mixte Technologique) Alimentation locale s’appuie sur la « journée débat Alimentation locale : fausse piste ou voie à emprunter » organisée par le RMT le 1er juin 2018. L’atelier a rassemblé une soixantaine de participants et a été marqué par la richesse des échanges. En guise d’introduction, une présentation de la synthèse « Des circuits aux chaines alimentaires courte et de proximité : Quels impacts ? Quels enjeux ? » a exposé les principales connaissances capitalisées par le groupe de travail Performances du RMT (lien). Un certain nombre de références existent et méritent d’être partagées, en tenant compte des controverses.


Les 5 méthodes présentées en sous-groupes ont permis aux participants d’appréhender l’avancée des travaux sur l’évaluation des impacts des dynamiques alimentaires à l’échelle des territoires. Elles ont fait l’objet de posters.


« PERFECTO », présenté par Nathalie Corade, (Bordeaux Sciences Agro) est un programme de recherche émargeant au programme national « Pour et Sur le Développement Régional » (PSDR 4) et cofinancé par l’INRA et la Région Nouvelle Aquitaine. Regroupant 4 équipes de recherche de la Nouvelle Aquitaine, cette méthode a pour objet de mettre en place une grille de lecture de la performance des circuits de proximité.


« FRUGAL », présenté par Pierre Guillemin, (Université de Caen Normandie) est un projet de recherche-action inscrit dans le PSDR 4 et cofinancé par l’INRA, l’IRSTEA, les Régions Auvergne-Rhône- Alpes, Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Normandie. Regroupant plusieurs équipes de recherche appuyées par un acteur référent, la méthode est centrée sur l’analyse des flux alimentaires d’un territoire et plus globalement sur les enjeux systémiques liés à l’approvisionnement alimentaire de métropoles du Grand Ouest français et de Rhône-Alpes.


« SYALINNOV », présenté par Pierre Le Ray (Montpellier SupAgro) et Adel Ourabah (AO consulting) est le fruit de 3 années d’échanges et de rencontres avec des acteurs des systèmes alimentaires en France et en Espagne. Cette méthode a été commanditée fin 2014 par la Fondation Daniel et Nina Carasso à l’occasion de son appel à projet Systèmes alimentaires innovants et s’est appuyée sur 9 projets de territoires. Il s’agit de mettre à disposition des acteurs de l’alimentation durable une démarche à la fois fiable et réaliste quant à sa mise en œuvre par une association ou une collectivité.


« Évaluer l’impact d’un magasin de producteurs sur son territoire » présenté par Yuna chiffoleau (INRA) a été élaboré dans le cadre du projet Casdar Magpro, portant sur les clés de réussite et les impacts territoriaux des magasins de producteurs. Le groupe de travail « Territoires » a élaboré un outil d’évaluation des magasins de producteurs. Le groupe s’est inspiré de l’outil proposé par Le Labo de l’ESS à partir d’un groupe de réflexion associant l’INRA sur les « circuits courts économiques et solidaires ».


« SALT » présenté par Blaise Berger (CIVAM de Bretagne) est une méthode d’évaluation qui cherche à mesurer l’impact socio-économique des chaînes alimentaires courtes et de proximité à une échelle territoriale pour les collectivités. Initié en 2009 par la FRCIVAM Bretagne dans le cadre d’une dynamique de recherche-action avec Agrocampus Ouest et l’université Rennes 2, elle outille la notion de bassin de vie alimentaire.


Gilles Maréchal (Terralim) et Emmanuel Beguin (IDELE) ont animé l’échange autour des petits groupes. Ces derniers ont permis de questionner les méthodes notamment celles en cours de construction comme Frugal, Perfecto, SyalInnov, d’envisager des pistes d’amélioration et de discuter de leur diffusion à de potentiels utilisateurs.


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